La condamnation du salarié au paiement du préavis non exécuté n’est pas un mythe !

« 𝘐𝘭 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘢 𝘱𝘭𝘢𝘯𝘵𝘦́ 𝘱𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘵 𝘴𝘰𝘯 𝘱𝘳𝘦́𝘢𝘷𝘪𝘴 », « 𝘪𝘭 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘳𝘦𝘷𝘦𝘯𝘶 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭𝘭𝘦𝘳 », « 𝘪𝘭 𝘯’𝘢 𝘱𝘢𝘴 𝘩𝘰𝘯𝘰𝘳𝘦́ 𝘴𝘰𝘯 𝘱𝘳𝘦́𝘢𝘷𝘪𝘴 »… Côté entreprise, cet amer constat est de plus en plus fréquent : gérer l’absence du salarié qui n’a pas souhaité exécuter son préavis en dépit d’une obligation légale, conventionnelle et contractuelle particulièrement claire.

Au-delà du caractère impératif de la norme, c’est en réalité et surtout une affaire d’honneur et de principe dans les relations humaines. L’entreprise et les personnes qui y travaillent ont droit à ce respect au même titre que le salarié qui a fait le choix de voguer vers de nouveaux horizons !

C’est finalement ce que rappelle les juridictions prud’homales de Nantes et Rennes en faisant de l’article L.1237-1 du Code du travail une réalité : les deux salariés démissionnaires qui n’ont pas pris le soin d’honorer leur préavis sont purement et simplement condamnés au paiement de celui-ci.

Un juste retour des choses quand on sait ô combien ces départs précipités sont nuisibles à l’entreprise et ce, d’autant plus dans un contexte de forte tension sur le marché du travail 😓

CPH Rennes

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